Après le Machu Picchu, nous voici partis pour la vallée sacrée. Nous profitons du beau temps pour visiter le jardin de notre camping, un très beau sentier qui part dans la jungle jusqu’à une cascade, le tout agrémenté de plantes et arbres dont les noms sont indiqués.


Nous marchons les 7km sur la voie ferrée jusque Hydro Eléctrica et prenons un bus jusque Ollantaytambo. L’itinéraire est magnifique mais malheureusement nous sommes assis du mauvais côté ! Un détail auquel il faut prêter attention !  


Nous y arrivons vers 18h et nous dirigeons vers l’hôtel que nous avons réservé sur Booking (grâce aux codes de parrainage, rdv sur…) qui est vraiment top ! Une petite Cena (diner) et au lit.  


Le lendemain matin on a un super petit déj, le meilleur jusqu’à present c’était trop bon ! C’est là qu’on voit que de la bonne cuisine fait du bien de temps en temps. A peine le temps de digérer, nous voici partis sur les ruines d’Ollantaytambo (côté gratuit car sinon il faut un « boleto turistico » assez cher, mais qui nous ont agrémentés d’une superbe vue sur les ruines, le village et les entrepôts qu’utilisaient les Incas).

Vue sur la ville dominée par les ruines incas


Entrepôts incas


Nous poursuivons vers les Salines de Maras (arrêt à Media Luna, prix s/10 par pers.) utilisées depuis le temps des Incas.

La roche est naturellement riche en sel. En disposant à la surface du sol de l'eau et en laissant suffisamment de temps au soleil, le sel remonte à la surface ; il suffit de le récolter à la main.

Les salines offrent un spectacle magnifique. Encore un nouveau paysage s'ouvre à nos yeux émerveillés. Nous montons jusqu’au point pour prendre un peu de hauteur, la lumière de fin d’après-midi donne un semblant de magie au lieu.  

Petite vidéo expliquant rapidement le fonctionnement des salines de Mars à : cliquer ici


Nous allons jusque Urubamba où nous passerons la nuit et profiteront d’une bonne pizza et d'un pichet de sangria (qui nous rendront tous les deux malades).  


Le lendemain, nous nous dirigeons vers Pisac, un site majeur inca qui n’a rien à envier au Machu Picchu ou à Choquequirao. J’ai lu sur deux blogs (liens) qu’il est possible d’y rentrer gratuitement via un chemin de traverse et moyennant une rando d’1h30. 


Nous y allons donc et premièrement, le chemin d’accès censé être juste avant l’entrée officielle est barrée d’un mur en construction avec des ouvriers à l’œuvre. Qu’à cela ne tienne, nous descendons et trouvons un autre chemin d’accès (vite, le temps que le policier regarde ailleurs) en remontant large canal, et nous voici sur le petit canal censé nous diriger vers le site !  

Nous le suivons pendant 30min, nous sentant pas très à l’aise car il est à la vue de tout le monde et on ne peut pas trop s’y retrouver par hasard… Nous arrivons à une rivière qu’il faut remonter et là, finie la partie de plaisir ! Pour ne pas nous trouver sur des chemins privés nous restons le long de la rivière mais ça ressemble plus à de l’escalade qu’à une promenade de santé ! Philippine en perdra d'ailleurs ses lunettes de soleil polarisantes !

On arrive enfin à un endroit où nous apercevons les terrasses et où logiquement il faut remonter. Des traces de pas nous indiquent que nous ne sommes pas les seuls à passer par là. Mais là encore, c’est franchement galère : on se dit que l’on va plus mériter le site que les gens qui payent leur billet ! Il s’agit d’une montée très raide où la principale flore est constituée de cactus : je m’en prends d’ailleurs un petit mais costaud dans le mollet, ça fait mal !  

On arrive après moultes efforts sur le site proprement dit, avec une très belle lumière.

Malheureusement, la malédiction de la météo sur les sites Incas nous poursuit (après Choquequirao et le Macchu) et le soleil se cache pile quand on arrive en haut ! Nous profitons rapidement du site car c’est déjà l’heure de fermeture, en serrant les fesses de peur qu’un agent nous demande notre billet. Il est magnifique. Nous sommes surpris de sa grandeur et du dénivelé dans lequel il a été construit et vécu. Il offre une superbe vue sur la ville de Pissac.

Puis, nous redescendons par la sortie et le chemin officiels vers Pisac, cette fois-ci accompagnés d’une magnifique lumière. 

Le temps de récupérer nos gros sacs et de trouver un collectivo, nous voici de retour à l'Estrellita, notre auberge de Cuzco.