Bali est une île faisant partie de l’Indonésie, située dans le sud-est asiatique. Contrairement à la population majoritairement musulmane de l’Indonésie (c’est le premier pays musulman au monde), Bali est une enclave hindouiste dans cette partie du monde.


Legian et Canggu, Bali des foules


Ma première étape était Legian, dans le sud de Bali, mondialement connu pour ses couchers de soleil mais également pour son développement touristique qui a métamorphosé ce qui n’étaient que des plages de pêcheurs. Aujourd’hui, Kuta et ses alentours (Seminyak, Canggu…) sont le repaire des jeunes de tous horizons qui viennent faire la fête et profiter de la plage.


Pour ma part, le premier objectif était d’apprendre à faire du surf et cette partie de l’île s’y prête parfaitement : présence de vagues gentilles pour les débutants, plage de sable à perte de vue, et leçons de surf à des prix défiant toutes concurrences (10€ la demi journée, qui dit mieux ?). Les professeurs sont balinais sont corrects pour débuter, et les planches sont treeeeees longues, ce qui permet de réussir à de lever dès la première leçon. J’ai bien aimé les sensations du surf, un sport exigeant, qui demande de la technique et surtout de savoir où se placer.


À part le surf, il n’y a pas grand-chose à faire par ici à part aller dans des boîtes et sortir le soir pour ceux que ça intéresse. Pris d'assaut par des jeunes cherchant une vie nocturne palpitante, cette côte à perdu tout son charme et est complètement urbanisée, et on ne peut marcher 10 mètres sans être dérangé par un vendeur de choses. Heureusement, les bulldozers n’ont pu enlever les couchers de soleil qui sont proprement magnifiques, une explosion de couleurs renouvelée à chaque fin d’après-midi.


Je profite d’un changement d’hotel à Canggu, un repaire des adeptes du yoga, pour visiter le temple Tanah Lot, situé non loin de là. Le site est très joli, au bord de la mer, mais cela offre un sacré contraste avec la Nouvelle-Zélande : aucune explication, aucun panneau, rien du tout ! Les touristes sont livrés à eux-mêmes et se contentent pour la plupart de prendre des selfies. Le cadre est magnifique, surtout avec le coucher de soleil.

Ubud, la bohème

Ubud est décrite comme une ville artiste qui abriterait le vrai esprit de bali, et beaucoup d’étrangers s’y installent pour profiter d’une certaine douceur de vie, avec pratique de yoga et méditation. Pour ma part, J’ai du louper quelque chose car j’ai surtout vu une ville très touristique et de très bons restaurants. Pendant ces quelques jours j'étais dans un hôtel assez sympa avec cours de yoga tous les matins à 7h, ce qui m'a permis de me refamiliariser avec cette pratique.

Ubud est très bien situé pour visiter les alentours : je suis allé voir quelques temples et surtout les rizières de Tegallalang, touristiques mais absolument incontournables.

Je suis également allé à la Monkey Forest pour approcher de plus près nos lointains cousins.

Le premier qui dit qu'il y a un air de ressemblance...



J'ai profité de la proximité du Pura Taman Ayun, le "jardin du temple dans l'eau" et deuxième plus grand temple balinais, pour visiter ses nombreuses pagodes typiquement balinaises.


J’en ai enfin profité pour visiter le musée de Subak à l’ouest, qui explique justement le fonctionnement du Subak, une espèce d’association à Bali qui régit l’organisation des rizières et notamment leur irrigation. J’en retiens surtout que le riz, pour aliment de base qu’il soit, nécessite énormément de travail et que ce sont surtout les anciens qui s’y collent, les jeunes générations ne voulant pas de ce travail assez dur et mal payé. Du coup, quel avenir pour les rizières, qui forment une part prépondérante de la culture, des traditions et des paysages balinais ? Si on veut qu’elle perdure, cette activité aura à coup sûr besoin de subventions à l’avenir.


Munduk, montagnes et tranquillité


J’ai profité de la situation centrale d’Ubud pour louer un scooter une dizaine de jours et faire le tour de l’île (désolé papa maman mais c’est le meilleur moyen) ! D’ailleurs, si vous comptez vous y rendre, ne faite pas comme moi et louez un scooter dès votre arrivée sur l’île et pour la durée de votre séjour, c’est bien plus pratique et économique.


Je décide donc d’aller à Munduk, un village au centre de l’île dans des montagnes et des rizières. Le trajet sera assez inconfortable puisque je passerai l’essentiel de la route sous une forte pluie. Autre conseil, évitez le mois de mars, j'ai majoritairement eu de la pluie et des nuages pendant ces 3 semaines ! Je rejoins a Munduk Nicolas et Karine, deux Français rencontres en Nouvelle-Zélande, et ça fait bien plaisir de revoir des visages familiers !


La randonnée classique à Munduk est celle des cascades, qui offre une agréable balade en forêt (avec dénivelé) pour voir différentes cascades.

C’est sympathique mais pas exceptionnel non plus, le plus impressionnant restant pour moi le nombre phénoménal de fruits que l’on peut trouver au bord du chemin… ça c’est sur, les Balinais ne mourront jamais de faim ! Ni de soif d’ailleurs, comme le rappelle l’orage qui arrive.

La deuxième chose à découvrir ici est le « meilleur café du monde », soit un café fait à partir d’excréments d’un mammifère local, le… Bon le café coûte 5 euros, mais heureusement Nico tente l’expérience et j’ai pu goûter une gorgée de cette mixture, et c’est effectivement un très bon café ! On sent bien le goût mais sans aucune amertume, il est vraiment doux.

Le lendemain matin je profite d’une bonne fenêtre météo pour découvrir les environs à scooter. Le coin s’y prête bien avec de beaux panoramas sur les montagnes et un temple au bord d’un lac.