El Tambo, Huaraz - Mariella

10 sol le lit, une auberge qui marche du bouche à oreilles, aller, on tente !

Arrivée à 6h du mat', après une nuit en bus depuis Lima, Julien n'a rien dormi. 

Le chauffeur de taxi nous assure que c’est bien l'hostal En Tambo qui est au fond de cette ruelle sombre, à côté d’un garage loufoque, sans signalétique aucune.

Personne à l’accueil. Il n'y a pas d'office d’accueil du tout d’ailleurs. On baraguouine ‘una pregunta’ au volontaire qui nettoie les toilettes pour savoir à qui s'adresser ; il nous indique une porte fermée par un cadenas. On s’assoit et on attend. Une demie heure plus tard, d’autres backpackers arrivent. Deux espagnoles, un argentin et une française (Mégane que l'on prend au départ pour une argentaine en couple avec le gars). 

Ils frappent à la porte fermée et Mariella leur ouvre. Nous n'avions pas pense a frapper à la porte qui semblai fermée de l’extérieur. Elle nous fait patienter car elle n'a pas de lit. Nous attendons plusieurs heures en buvant son délicieux maté coca. Finalement, elle nous emmène dans une chambre de trois dans laquelle il ne reste qu’un lit simple. Nous comprenons que l'un des la gars doit partir à la montaña, ce qui libérera un second lit. Nous passerons en fait trois nuits dans un lit une place.

Les deux nuits suivantes, Mariella nous aura trouvé une chambre privée pour 20 soles ! 

Au total, nous sommes restés un mois dans cette auberge (réel camp de base entre nos différents treks), c’est dire si l'on s'y sent bien. Mariella est toujours aux petits soins, à tenir propre son auberge munie de son masque. Elle s’intéresse à la vie de tous, où allez-vous aujourd’hui ? Comment s’est passé votre trek ? Avez-vous aimé ? C’est comme si elle aussi voyager un peu tous les jours… en restant à son auberge. Elle garde nos « cosas » lorsque l'on s'en va et s’organise pour que des mots bien placés soient libre quand l'on revient. 

On se sent comme chez nous à El Tambo.